D'une rive à l'autre | 25e anniversaire | Chronique 1

La journée du 17 décembre 1997 demeure marquante dans la municipalité alors qu’on officialisait le regroupement des Villes de Dolbeau et de Mistassini. Il s’est passé 25 ans depuis cet événement. Au fil des prochaines semaines, la Ville de Dolbeau-Mistassini et la Société d’histoire et de généalogie Maria-Chapdelaine vous présenteront cinq jalons de ce processus.

Chronique 1 : Les prémices

La réflexion concernant les fusions des grandes aires urbaines du Québec s’amorce dès 1965 avec l’adoption de la Loi sur les fusions volontaires. Plusieurs lois font suite à celle-ci, mais c’est avec le programme d’aide financière au regroupement municipal instauré en 1992 qu’on relance plus sérieusement les discussions sur notre territoire. Rappelons d’ailleurs que Mistassini, auparavant séparée en deux agglomérations distinctes, avait effectué une première fusion le 3 janvier 1976.

La fusion est dans l’air

Entre temps, en 1990, le gouvernement du Québec propose aussi aux villes dites à caractère mono-industriel d’effectuer une étude de la diversification des activités industrielles. Au moment d’aborder ce contrat de relance conjointement à Dolbeau et à Mistassini, on affirme qu’il n’est « pas question de fusion », étant « un dossier purement politique alors que le contrat pour la relance en est un économique »1. Déjà, on s’informait de l’opinion des maires Jean-Marc Gendron de Mistassini et Camille Lupien de Dolbeau sur le sujet.

Une lettre ouverte de Léo-Gilles Savard parue dans le journal Le Point du 18 décembre 1990 met de l’avant le fait que, selon lui, « il est difficile d’entrevoir l’avenir dans une planification de relance économique conjointe des deux entités sans un regroupement » et que « le succès de toute planification repose sur une gestion unique de tous les paramètres de développement ».2

En décembre 1990, Georges Villeneuve, ancien maire de Mistassini, soutenait être, « depuis une trentaine d’années, un tenant de la fusion des villes3 ». En vue des préparatifs du centenaire de Mistassini (en 1992), il souligne que ce sont deux « villes-sœurs » et que « Fêter Mistassini sans fêter Dolbeau reviendrait à fêter la mère en oubliant la fille, Dolbeau s’insérant dans l’histoire du Grand Mistassini 4». Il prônait à ce moment ce qu’il appelait « la réunification » des deux entités.

1. Denis Hudon. « Pas question de fusion dans le contrat de relance, Gendron convainc Lupien », Le Point, 11 décembre 1990.
2. Léo-Gilles Savard. « Lettre ouverte : La Fusion Dolbeau-Mistassini, une nécessité ? », Le Point, 18 décembre 1990, p. 26.
3. Georges Villeneuve. « La reconstitution du Grand Mistassini passe par la fusion, selon Georges Villeneuve », Le Point, 11 décembre 1990, p. 44.
4. Georges Villeneuve. « La reconstitution du Grand Mistassini passe par la fusion, selon Georges Villeneuve », Le Point, 11 décembre 1990, p. 44.

Bas de vinette : Hôtel de ville du secteur Mistassini dans les années 1990.

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